Fasciathérapie - En pratique

La pratique

La fasciathérapie se pratique en séance individuelle au cabinet.

Il s’agit d’une technique indolore et non manipulative, basée sur un toucher doux qui suit le mouvement lent des fascias.

Les mobilisations du fascia, douces, et les points d’appui constituent les deux phases principales de l’approche manuelle en fasciathérapie.

A certains moments au cours de la séance, le bénéficiaire est invité à s’exprimer sur son ressenti.

D’autres techniques viennent compléter les mobilisations et les points d’appui comme par exemple la pulsologie ou fasciathérapie vasculaire, la gymnastique sensorielle.

Une séance

La séance se déroule sur une table de massage.

Concrètement, lors de la première consultation, j’effectue l’anamnèse du bénéficiaire : antécédents médicaux, symptômes, etc.

Suite à cet examen préliminaire, j’évalue par le toucher les zones de tensions ou d’immobilité des fascias : je suis le mouvement du tissu très lentement jusqu’à percevoir du bout des doigts une tension.

Une fois la tension repérée, j’exerce une très légère traction, presque imperceptible, pour étirer le fascia. Lorsque le fascia est totalement “déplié”, j’effectue un point d’appui : temps d’arrêt, de suspension, nécessaire pour que le corps organise sa capacité de réaction. Ce point d’appui permet notamment de relancer la circulation sanguine et de libérer les tensions du fascia.

Ensuite, j’accompagne le tissu dans le sens contraire, jusqu’à un nouveau point d’appui. Cette alternance entre deux mouvements est reproduite à différents endroits du corps, jusqu’à ce que les fascias soient complètement libérés.

Tout au long de la séance, je sollicite le bénéficiaire sur son ressenti pour l’intéresser davantage aux réactions et à la perception de son corps.

Les bénéficiaires atteints de douleurs aiguës peuvent déjà ressentir un soulagement au bout d’une à trois séances. Après trois séances, j’effectue un nouveau bilan pour déterminer le nombre de séances nécessaires.